Jiraya Consul
Nombre de messages : 404 Localisation : Bourges Date d'inscription : 02/07/2010
| Sujet: Re: Traités entre les Duchés de Bourbonnais Auvergne et du Berry Lun 4 Oct 2010 - 9:13 | |
| Oui cela est fait desolé de vous repondre aussi tardivement excellence...... - Citation :
- A Sa Majesté Levan III, Roy de France,
Aux feudataires du Royaume de France,
L'Alliance du Ponant et le Berry en ce jour déclarent :
N'avoir absolument aucune intention belliqueuse envers quiconque. Les provinces françaises de l'Alliance nient toute volonté de sécession avec le royaume de France et la Bretagne dément toute volonté d'affrontement avec Paris. Notre seul et unique but, découlant de la vocation initiale de notre alliance, est d'assurer la paix à l'ouest, de protéger les populations de nos territoires et de maintenir l'ordre. Les armées du Ponant présente actuellement en Anjou ne servent pas d'autre dessein.
N'avoir absolument pas décidé ni souhaité l'attaque de Chinon par une armée. Cette dernière a agit de son propre chef et le Ponant désire qu'elle réponde de ses actes. Cet incident est regrettable et nous le condamnons fermement. Cependant il n'est pas acceptable que cet accident provoqué par un esprit belliqueux isolé serve de prétexte à certains pour y voir une attaque de l'Alliance du Ponant. Une telle interprétation de la vérité est néfaste. Si l'Alliance du Ponant avait vraiment voulu attaquer la Touraine, ce sont toutes ses armées qui auraient attaqué, non pas une armée qui ne lui appartient pas. De plus notre alliance respecte le code d'honneur de la guerre et aurait assorti toute entame d'un conflit par une déclaration préalable.
N'avoir aucune envie que la situation empire, dégénère, ni même ne se maintienne en l'état. Des personnes malveillantes ont profité des troubles causés par la croisade contre l'angevinisme, que l'Alliance du Ponant a estimé légitime sur son principe, pour échauffer les esprits, attiser les peurs et instiller l'idée d'une guerre imminente. Une telle guerre n'aurait pourtant aucun sens. L'Alliance du Ponant n'aurait absolument rien à gagner dans un conflit contre le Roi de France, Sa Majesté Levan III, et ses vassaux. De même, ces derniers ne tireraient aucun avantage à choisir pour ennemis des provinces et un Etat qui aspirent simplement à vivre tranquillement.
L'Alliance du Ponant propose par conséquent de s'accorder sur un retrait progressif des troupes en présence et sur le démantèlement des armées qui ne sont pas nécessaires à la sécurité ordinaire. Un tel accord pourrait être, si les autorités royales l'acceptent, envisagé sous les auspices de l'Eglise.
L'Alliance du Ponant rappelle par ailleurs au Roi de France, Sa Majesté Levan III, que contrairement à ce que peuvent lui souffler à l'oreille certains conseillers, qu'elle n'a commis aucun mensonge, n'a jamais cherché la sédition et qu'aucune de ses provinces n'a été parjure. Bien qu'infiniment blessé, révolté et choqué par de tels propos, le Ponant n'en tient pas rigueur au bon Roi de France, qui fut certainement mal informé sur la situation. L'Alliance du Ponant prévient également le Roi que si elle n'a pas l'ambition d'apporter la ruine au sein de son royaume, elle n'a pas non plus l'intention de disparaître sous la menace, ni de se déshonorer pour faire plaisir à une poignée de détracteurs.
Le Royaume de France doit accepter de vivre avec l'Alliance du Ponant en son sein, à respecter celle-ci et à ne plus nourrir à son égard des craintes infondées.
Pour la paix, Le deux octobre mille quatre cent cinquante huit,
Sa Grandeur Cyphus Garion Comte du Poitou
Sa Majesté Myrlin Grand Duc de Bretagne
Sa grace le Duc d'Anjou
Sa grâce Betoval Duc de Guyenne
Luzifer II de Ponthieu Comte d'Artois
Sa Grasce Gilberg de Bretagne, Duc de Berry
| |
|